"COMME UN PARFUM D'EMOTION"
Les textes d'Elio Santamaria interpellent toutes les classes
sociales, mais sa poésie apporte aussi du soleil dans notre grisaille quotidienne. Bon nombre de ses textes repris dans ses ouvrages, méritent d'être lu, relus et souvent médités.
Une image du temps
Emprisonné dans un sablier
Le temps glisse comme le sable fin
Que le « génie » aura laissé échapper
Entrer les doigts de sa main
Mais qu'est-il devenu ce présent
Que l'on m'a offert à ma naissance ?
Les années ont passé mais cependant
A qui dois-je cette reconnaissance ?
Au fil du temps... je reste en équilibre
Je vacille incessamment d'un côté comme de l'autre
Je ne sais plus si je suis encore libre
Ou si j'appartiens désormais à quelqu'un d'autre
Et même en serrant très fort le poing
Le sable file néanmoins de toutes les façons
Alors comme l'équilibriste je tends la main
Le doigt levé, je me pose la question
Quel est ce personnage qui m'attire vers le vide ?
Où s'engouffrent mes pensées les plus avides
Un appétit pour les rêves les plus sordides
Qui me laissent des souvenirs plutôt morbides
Maudit soit ce vieillard qui un jour a confondu
La patience et ses soi-disant vertus !
Son masque est tombé et je découvre le visage
D'un vieux fou qui n’a pas d'âge
C'est alors que le « génie » me tire de ce cauchemar insensé...
Et me rappelle le moment de retourner le sablier !
L’Amour et la tolérance
Si tous les hommes de la terre
N’étaient pas si fiers
Parce que le genre humain
Engendre son propre déclin
Il est aveugle à ce point
Ignorant son unique destin
Celui qui mène à l’Amour et la tolérance
Et non pas vers cette mortelle indifférence
Qui gèle un cœur qui pourtant bat la chamade
Dans nos poitrines où l’on se fait l’accolade
En espérant d’être plus sincères
Avec les êtres qui nous sont chers.
Egarés dans les dédales de notre triste époque
Dans laquelle tout le monde se moque
De trahir lâchement son prochain
En dérobant le fruit de ses mains
On parle sans rien dire
Notre choix est de mentir
La préférence c’est de trahir
En choisissant le pire,
Celui de verser outrageusement le sang
De confondre l’argent avec le temps
Alors on se croise les bras
En demandant pourquoi
Dieu ne fait pas un geste !
Fera-t-on ensuite le reste ?
Il n’y a-t-il plus rien d’autre à faire
Seulement devoir se taire
Il est impératif de souhaiter
Concernant les hommes de bonne volonté
Un vrai changement de la face de ce monde
Où se cachent désormais
Des âmes qui se morfondent
Et qui cherchent le respect.
Ode à la femme
Dans le cœur de toutes les femmes
Sommeille un Amour éternel
Brillant de mille feux ! De mille flammes !
Cette grande bonté intemporelle...
Elles garnissent le fruit de notre esprit
Revêtues d'un manteau couvert de patience !
Le charme sous toute son apparence...
Une allure particulière qui nous séduit...
Le cœur blessé le plus souvent...
Sous le joug de leurs amants !...
Parfois maîtresses... Parfois mamans...
Elles donnent naissance aux sentiments !
Leurs parfums nous envoûtent et nous retiennent
Enlaçant notre corps jusqu'au petit matin...
Elles cachent leurs secrets dans un sublime écrin
Pour les découvrir ensuite une bague à la main...
Elles ont l'éclat d'un sourire aux lèvres
Des caresses qui enivrent notre fièvre !
Embaumant nos nuits avec une tendre douceur...
Cette fragilité qu'elles abritent dans leurs cœurs.
Ta douce voix
Ta voix est discrète comme le frémissement
des ailes d'un papillon
Tel le léger souffle du vent
Qui parcourt le duvet des oisillons
Elle est feutrée comme le vol secret d'un oiseau de nuit
Alors, quand vient le soir, seul dans mon lit défait
J'écoute le silence de tes murmures et je pense à toi
A ta peau bien plus douce, que sont les pétales d'une rose
lavée par la rosée du matin
Ta voix est fine et pure
Pareille à une brise bienfaitrice
Qui effleure une mèche de tes cheveux
Recouvrant à peine tes jolis yeux
Avec frénésie, je m'accroche à nos pensées
Aussi fort que le vent d'automne
Qui balaye les feuilles mortes
Faisant place à l'hiver
Mais les mots doux que tu me susurres
Dans le creux de mon oreille me rassurent
L'écho de tes propos me conseille simplement
De partager notre amour avec le temps
C'est pour cela que je garde le tendre souvenir de cet été
Ce beau voyage à l'étranger
A cette brise légère et pure
A nos baisers ainsi qu'aux bons moments que tous les deux,
nous avons partagés
Le coeur en joie
J'ai pu enfin tourner la page
Après avoir fait mon deuil
Car ma vie brisée par un terrible orage
A déjoué le théâtre de mon orgueil
Les chansons mélodieuses sans cesse me parlent
Leurs mots doux m'interpellent et me désarment
J'avais gravé sur mon coeur en guise de pierre
Le souvenir de l'amour tant j'avais souffert
Il était devenu bien trop gros
C'en était réellement de trop
J'étais seul et si malheureux
C'était écrit dans mes yeux
Et puis soudain dans ma vie tu es venue
Toi ma belle et tendre ingénue
Tu as gommé ma plus mauvaise habitude
En effaçant tout l'espace de ma triste solitude
A présent je suis vraiment plus fort
Et prêt à déplacer des montagnes
Je t'aime et je t'adore
Tu es devenue ma compagne
Et si Madame la vie me le permet
T'aimer d'Amour je te le promets
Je t'offrirai le plus beau des bouquets
Sous la forme de mon unique respect
C'est ensemble que nous traverserons ce long fleuve
Malgré que le destin nous infligera une ultime épreuve
Et même si la mort aura le dessus une fois encore
Notre belle aventure sera comparable à une ruée vers l'or
Le bateau
« Au large, la sirène d'un bateau retentit !
Son écho résonne et hante mon esprit
Elle brise mon âme pourtant repentie...
Je n'avais que toi pour seul ami »
J'ai versé dans une amphore
Toutes les larmes de mon corps
J'ai crié au vent du nord
Tous mes regrets, tous mes remords
J'ai pleuré toutes les nuits
Dans le pays des mille et une nuit
Car j'ai perdu celui
Que j'avais choisi
Parmi les gens qui parcourent les océans
Un marin qui était mon géant
Un fils de la célèbre marine
Qui maintenant me chagrine
Malgré que mon coeur chavire
Vers un autre corps où je transpire
Sur ma peau demeurent encrés le souvenir
De son nom et celui de son navire
Désormais le ciel qui était si bleu
A présent est devenu gris à mes yeux
Le bruit que répercute le souffle du vent
Tente à couvrir mon humble chant
Un air que tendrement je lui fredonnais
Et qui ne me quittera au grand jamais
Même si la mer est une terrible maîtresse
Où vient à mourir ma plus chère promesse
Je suis resté seule à quai
Meurtrie par cet air inquiet !
Le serment
Soudain !... Une ondée arrose l'automne de ma vie
Et réveille le souvenir de ma meilleure amie
Elle ruisselle sur mon bon vieil impair
Dont je m'empresse de remonter la fermeture éclair
Un arc-en-ciel fait sa plus belle apparition
Et maquille les cieux aux couleurs de l'horizon
Dans lequel se dissipe ma vue mais où j'aperçois le levé du jour
Il caresse mes paupières qui s'entrouvrent sans peine vers ton Amour
Je savoure ainsi la vraie joie de vivre
Dégustant un grand vin qui m'enivre
Je découvre ton corps et la joie de ton esprit
En le couvrant de baisers brûlants toute la nuit
Car si je devrais partager une autre vie
Ce serait avec toi, mon Amour, au-delà de la mort
Je garderai précieusement en mémoire l'éclat de tes rires
Et dans la profondeur de mes pensées, nos coeurs à corps
Une vapeur transpire sur mon front
Ainsi que la rosée du matin sur ton visage
Elles graveront inévitablement de profonds sillons
Au fil du temps qui marquera notre âge
Et sur la paume de tes jolies mains
Je tracerai les lignes de ton futur destin
J'inventerai les essences de nouveaux parfums
Grâce au velours satiné des roses de notre jardin
Qui embaumeront nos draps jusqu'au petit matin
Et chassera à l'aurore la mélancolie de tes petits chagrins
Les mains tendues
Je t'offre !... ce que j'ai de plus beau
Je te donne mon corps et... ma peau
Je t'offre !... ce que j'ai de plus cher
Je te donne mon âme et... ma chair
Je voudrais tant que tu arrives à me comprendre un peu
Que tu découvres la douceur qui scintille
dans mes yeux
Lorsque alors, je pose sur toi la nudité de mon regard
Avec un air simplement courtois ou parfois si hagard
Quand tu me quitte tardivement le soir
Faisant la place au plus cher des au revoir
Tombent les nuits qui s'offrent précieusement à nous
Nous accordant la grâce de se retrouver toujours debout
Le doux matin où je te tends éperdument la main
Sans oser toutefois penser trop à ce lendemain
Où je te quitterai peut-être au petit jour
Quand la vie cruellement nous séparera
Anéantissant le pacte de notre tendre Amour
Sans que je puisse m'éteindre dans tes bras
Mais tu conserveras le seul souvenir que tu attendais de moi
La force de franchir tes remparts qui ne te laisseront plus que le choix
Celui de gémir dans un tourbillon de folie douce avec tous mes émois
Une réelle présence qui envoûtera ton esprit et qui à jamais perdurera
Un hiver sans toi
La neige tombe à gros flocons
Je m'éloigne de notre maison
Car depuis plusieurs saisons
je n'entends plus ta raison
Maintenant, il fait si froid
Le coeur gros, j'emboîte le pas
Vers l'orée de ce petit bois
Où, jadis, je flânais avec toi
Un rude et long hiver sans toi
Comment réchauffer mes entrailles ?
J'ai perdu la chaleur de tes bras
Pour un petit feu de paille
Le gel glace le bout de mes doigts
Et désormais je reste sans voix
La gorge serrée encore une fois...
Je m'efface alors à petits pas
De ce chaleureux endroit
Où tu m'offrais pourtant un toît
En me demandant pourquoi
Je dois faire un tel choix
Comme un hors la loi
J'ai perdu la foi
Que ferais-je sans toi ?
Car tu n'es déjà plus là...
lE FRIC...
L'argent, l'argent...
Tout s'achète et tout ce vend !
Et tout ce vent...
Le temps c'est de l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !
Abolis le troc et le service
Aujourd'hui il faut du fric
Afin d'assouvir tous les vices
Le pognon c'est pratique
C'est vrai qu'il en faut pour vivre
Mais trop ! Cela nous rend ivre.
L'argent est un bon serviteur...
Mais un mauvais maître !
La planète est 'ronde' comme une thune
Saoulée, affamée par quelques fortunes
L'argent, l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !
Et tout ce vent
Le temps c'est de l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !
La richesse restera toujours signe de noblesse
Plus que jamais les nantis nous renversent
Contournant leurs limites légales, ils trichent
Des plus pauvres on s'en fiche !
Car on compte en argent
La vie à un prix
Le luxe et la luxure en avant
En arrière la pitié pour autrui
L'argent, l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !
Et tout ce vent
Le temps c'est de l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !
L'argent est un bon serviteur
Mais un mauvais maître !
L'argent n'est pas mon maître...
Pas d'avenir pour nos enfants
Dieu est synonyme d'argent
Et pour tout l'or du monde
Se garantir une place au paradis fiscal
Aussi vrai que la terre est ronde
Elle est polluée par l'argent sale !
L'argent, l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !
Et tout ce vent
Le temps c'est de l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !
Une fois encore
Ce matin...
Il fait plein soleil
Doucement le jour m'éveille
Une nuit sans sommeil
Quelle pure merveille
Tu m'aimes
Et je t'adore
Dis-moi que tu m'aime
Une fois encore
Cette nuit...
Dans tes bras
Je me suis endormie
Et c'est encore une fois
Que la chance m'a souri
Avec toi...
J'ai l'exclusivité
Je suis toute à toi
Car près de toi
Je suis en sécurité
Tu m'aimes
Et je t'adore
Dis-moi que tu m'aimes
Une fois encore
Ensemble...
On laisse en arrière
Les complexes au vestiaire
On franchis les barrières
De ce monde à l'envers
Tu m'aimes
Et je t'adore
Dis-moi que tu m'aimes
Une fois encore...
ZEN
Dans une contrée très lointaine
Vivait une famille fort nombreuse
Elle n’avait donc pas les moyens
Mais on la disait très chaleureuse
Car elle offrait toute son hospitalité
Aux voyageurs désemparés
Qui souffrent du mal de ce voyage
Que nous traversons tous avec l’âge
C’était une véritable tribu
Avec ses coutumes et ses us
Les membres portaient tous le même costume
Sans aucune gène et amertume
Personne ne demeurait déçu
De leur vie et de tous ses attributs
Tout le monde avait le même but
Et la même cahute
J’avais donc comme seul souhait
Celui de percer leur précieux secret
En partageant leur quotidien
Sans trop penser au lendemain
Mais qu’avaient-ils comme richesse ?
En me priant de leur faire la promesse
De ne pas garder uniquement en mémoire
« Le berceau qui abrite notre espoir »
Mais de perpétuer leur savoir
Et d’en faire peut-être mon devoir
Je tentais de cultiver dans leur jardin secret
Les fruits que m’inspirait leur respect
Ce savoir faire qui inonde les pensées
Devant autant d’humilité
Tant de trésors enfouis
A jamais conservés dans l’esprit
Que présenteront des consciences devenues propres
Que seules les mains du maître du destin supportent
Alors, est-ce le fait de vivre en harmonie avec l’espace du moment?
Qui nous rendra capables de tout partager ?
Ou simplement avoir le choix qui est celui
D’enfin aimer le temps d’une vie
AIME MOI !
Aime moi
Comme je t'aime
Aime en moi
Tous mes émois
Car je suis toute à toi
Et tu es tout pour moi
Est-ce que tu m'aimes ?
Comme je t'aime
Et si tu ne m'aime pas
Alors dis-moi pourquoi
Car je suis toute à toi
Et tu es tout pour moi
Prends moi
comme je suis
Et pas comme tu voudrais
Que je sois
Car je suis toute à toi
Et tu es tout pour moi
Désormais je t'appartiens
Comme les lignes de la main
Faisons ensemble un bon bout de chemin
Pour que l'on savoure les plus beaux matin
Dis moi
Que tu es tout a moi
Et aime moi
comme ça !
Car je suis toute à toi
Et tu es tout pour moi
Le coffret
Enfouis au plus profond de mes pensées
Dans l'espace oublié des murs d'un vieux grenier
Gisent des souvenirs que le temps cherche à effacer
Exquises couchées sur des feuilles de papiers
Des bribes de lettres d'Amour d'avant la guerre
Reposent dans un petit coffret de fer
Toutes adressées à ma tendre et chère grand-mère
Ecrites de la main d'un pauvre homme aux grands yeux verts
Des déclarations d'Amour à ne pas en finir
Qui ne tarissaient pas d'éloges
Cet illustre inconnu s'éssoufflait devant ses soupirs
Dès lors, la profondeur de ses mots doux m'intérrogent
Mais quel est le mystérieux secret
Qui entoure cette grande dame
Inspirant la crainte et le respect
Sous les élans naturels de ses charmes
Un homme de cette humble condition
Aurait-il attiré toute son attention
A-t-il eu la moindre chance de la séduire ?
Et devant sa porte gentillement la reconduire
Peut-être était-ce un arrière cousin
En quête ou en mal d'amour
Ou simplement un aventurier qui a croisé son chemin
Et qui lui a tenu la main jusqu'au lever du jour...
VAGABOND
Quand les gens se sont enfin endormis
Je sors bien vite de mon drôle abri
Les épaules recouvertes d'un vieil habit
Où reluit ma bonne étoile pendant la nuit
Dans mon coeur résonne le son d'une belle guitare
Un simple accord gratte mon esprit et ma mémoire
Un bon soir où la mélancolie me surprend
Et dessine sur mon visage un air innocent
Vagabond ! oh...
Vagabond ! oh...
Une bonne étoile guidera toujours ma route
Et elle restera près de moi, coûte que coûte
Car j'ai troqué mes souliers
Contre un brin de liberté
Tout seul !... il ne faut pas vivre
Sans Amour,
je ne veux pas mourir
Vagabond ! Oh...
Moi, je rêve fébrilement...
J'emboîte le pas décidé et pourtant...
Cette route qui ressemble à un fleuve
M'emmène alors tranquillement...
Vers ma toute dernière épreuve
Même l'Amour d'une reine
Ne changera pas mon unique destin
Et si vraiment elle m'aime
Elle ne m'écartera pas de mon chemin
Vagabond, Oh...
Vagabond, Oh...
Une bonne étoile me guidera
J'ai troqué mes souliers
Contre un brin de liberté
Tout seul !...il ne faut pas vivre
Sans Amour, je ne veux pas mourir,
Vagabond, Oh...
Vagabond, Oh...
Moi, je rêve fébrillement...
Donne moi
Partage avec moi ta joie de vivre
Et tous les parfums qui t'enivrent
Le bouquet et l'arôme d'un bon vieux vin
Délieront nos langues jusqu'au petit matin
Parle moi du bonheur
Parle moi à toute heure
De la nuit et du jour
Parle moi d'Amour
Garde toujours le sourire sur tes lèvres
Fais moi connaître ta passion et ta fièvre
Car tu attises particulièrement le désir
Sans ne jamais perdre un instant de plaisir
Apporte moi de très jolis cadeaux
Les plus simples seront les plus beaux
Comme cette lueur qui brille dans tes grands yeux
Une petite flamme qui vacille au coin du feu
Animera le douceur de tes tendres mots
Et mon esprit connaîtra enfin le repos
Dans cette vie qui est le théâtre de réels personnages
Où même les sentiments s'effacent en prenant de l'âge
Donne ton coeur
Donne ton corps
Chante en choeur
Mais chante encore !
Ravive cette flamme
Toi qui es femme
Et porte le flambeau
De ce qui est le plus beau !
Petit soldat
Toi ! L'enfant soldat...
Dis-moi
Que fais-tu là ?
Tu sais
Que tu joues dans la cour des grands ?
Je sais
On t'a sans doute volé ta maman !
Mais pourquoi ?
Remplaces tu ton cher papa...
Tu vois
Que tu ne fais pas le poids
Avec ce lourd fusil qui pèse dans tes bras
La guerre n'est pas un jeu pour toi
Même si tu aimes de jouer, encore, au petit soldat
Mais, je serai
Toujours près de toi
Car je suis ta petite soeur
Te souviens-tu ce que je représente pour toi ?
Les liens qui nous unissent seront à jamais gravés dans nos deux coeurs
Tu me manques et lorsque tu t'absentes
Mon âme se déchire comme le temps
Qui me mâche comme du vulgaire papier
Où se chiffonnent mes yeux boursouflés
Dans lesquels transpirent des larmes aux couleurs de l'acier
Tu te bas à visage découvert
Parce que ton innocence interpelle cet univers
Qui a connu tant de guerres
Au nom d'un Dieu qui ne connaît plus la paix sur terre
Quel paradis ! Où maintenant tout se perd !!
Et où l'homme est devenu bien trop fier
Pour te dire qu'il a perdu son âme d'enfant
Parce qu'il a préféré de loin le pouvoir de l'argent
Au dépit de l'Amour qui s'efface à travers le temps...
A jamais
Une belle chanson résonne et lui a dit
Lors d’une étrange et douce nuit
Qu’elle emportera sous ses ailes
La couleur de ses yeux bleus ciel
Une chanson pour qui la lune sanglote
Cette petite pluie tombe sous le pas de ma porte
Alors une fine lumière m’envahi
Comme cette jolie mélodie qui me poursuit
Le temps bien sûr passera
Mais il n’effacera pas
Les rêves et la très grande joie
Que j’ai vécus uniquement avec toi
J’emporterai en moi
Seulement un peu de toi
Mais… qu’elle grande tristesse
Que désormais tu me laisses
Ce léger goût amer comme souvenir
Une histoire qui ne devait pas finir
Un rappel de nos jours les plus heureux
Où nous étions pourtant si amoureux
Le temps bien sûr passera
Mais il n’effacera pas
Les rêves et la très grande joie
Que j’ai vécus uniquement avec toi
Souvenir de mes jours les plus heureux
Que seul comprendront les amoureux
A jamais, je n’aimerais plus que toi
Tu sais, que dans ma vie tu resteras
Le temps bien sûr passera
Mais il n’effacera pas
Les rêves et la très grande joie
Que j’ai vécus uniquement avec toi
Adrenaline
Je veux vivre des sensations
Retourner toutes mes émotions
Sentir le vent qui m’emporte
Au-delà de la mer morte
M’envoler sur les pics, au sommet
Des étranges montagnes du Tibet
Sur les grandeurs de l’Everest
Et ainsi oublier tout le reste
Dans les profondeurs de l’océan
Jusqu’aux étoiles du firmament
Surfer sur les vagues houleuses d’Hawaï
Méditer sous le pont de la rivière Kway
Pour enfin me retrouver seul
Uniquement vêtu d’un linceul
Ecouter mon cœur
Dominer ma peur
Dans le désert du Sahara
Pour ensuite prier Boudha
Me concentrer sur le circuit de Daytona
Et simplement emboîter le pas
Sur la route périlleuse du célèbre Dakar
Pulvériser tous les records tous les radars
Rouler et voler à une allure folle
Comme le concorde qui s’envole
Niagara où sont tes superbes chutes ?
Où se cache ta falaise la plus abrupte ?
Toujours en descente libre
En rappel mon corps vibre
Carissimo Papa
Il mio sole é solamente il mio unico esempio
La tua presenza bruccera per sempre
Nei miei intimi pensieri
Vedo ancora brillare quella luce…nei tuoi occhi
Il dolce rumore della tua voce riscaldava
La mia anima, il mio cuore, ed la mia mente
Ogni giorno mi ricordo la tua forza del tuo grande amore
E stata una vita riempita di affezione
La tua gioà di vivere guarniva le mie stagioni
Ho cresciùto semplicemente accanto a te
Nel’Amore e forse di più
Ma un giorno mi hai lasciato giù
E la luce si è spenta
Adesso mi spavento come un bambino
Poichè mi hai lasciato solo
Sopra questa terra come un vagabondo
Un giorno prima della primavera
Mi hai particolammento abbandonato
Puo darsi avevi la voglia di raggiungere la nonna ?
Come il fiùme si avvicina senz’altro verso il mare…
Ma dimmi ? I miei sbagli li puoi perdonnare ?
Sai…non potro mai dimenticare
La tua prezenza era particolare
Ormai sono soltanto con il pensiero
Un anima che piange
Orfana in questa trista vita
Con la rabbia voglio gridare !
Che nessuno mi puo capire, ne farmi cambiare !...
E quel bel fuoco non si è mai più acceso
Peccato ! come li anni passano !...
Ed il destino della mia vita, sembra fatalmente strano
Ma dove trovero la pace ed il coraggio ?
Pensando sempre a questo brutto mese di marzo !
Crier ton nom
Un beau jour tu es parti
Sans me laisser d’adresse
Me laissant comme soucis
Un article de presse
Il parlait de tes mémoires
C’était pourtant une belle histoire
Je crie ton nom et ton prénom
A travers vaux à travers monts
Tes lettres sont restées dans mon tiroir
Je continue de garder l’espoir
En t’attendant, je crie ton nom
Je m’en veux et te demande pardon
Tu es peut-être en voyage
As-tu conservé mon image ?
J’ai des regrets, je me morfonds
C’est pour cela que je crie ton nom
Aux quatre coins du globe
Je peux te rejoindre s’il le faut
Mais dis-moi dans ce monde
Où se cachent te derniers mots
Déception
Tu as brisé mon cœur
Tu as brûlé mon âme
Tu étais mon âme sœur
Tu étais ma femme
T u as éteint cette flamme
Qui animait mon corps
Que l’enfer me condamne
Si je ne connais pas de remords
Tu as brisé mes rêves
Et maintenant j’en crève
Tu as brûlé à petit feu
Le plaisir d’un homme heureux
Ce silence insupportable
Cette froideur de marbre blanc
Me donne un air coupable
Aussi, je m’égare au fil du temps
Cette spirale qui tournoie au gré du vent
Te murmure sans cesse mes sentiments
Mais, tu n’en as plus rien faire à présent
Alors, je m’effondre vers mon dernier retranchement
Dans la vie…dans cette vie…
On a tous… dans la vie
En se réveillant un beau matin
Rêver de voir le soleil qui brille
Aux confins de notre propre destin
Dans cette vie… on a tous
Dû franchir le seuil d’une porte
Emboîter le pas qui nous transporte
Sur ce théâtre au rideau levé
Où l’on voudrait pourtant s’éclipser
On a tous… dans la vie
Fredonné une chanson
Connu une belle fille
Aimé un beau garçon
Dans cette… on a tous
Eté victime des sentiments
Patienter à travers le temps
En attendant des jours qui nous sourient
On a tous…
Désirer s’enfuir à l’étranger
Ou simplement partir en voyage
Afin de reconstruire notre passé
On a tous… dans la vie
Voulu un animal
Un chien ou un cheval
Une vraie compagnie
Dans cette vie… on a tous
Subi des moments de détresse
Avoir été en manque de caresses
Et ne pas avoir connu la réussite
On a tous…
Apprécier un homme sage
Qui a tenté de nous faire tourner la page
Et retenu des mots qu’il nous a dit
On a tous… dans la vie
Rêver de trouver un trésor
Vouloir dormir dehors
Dans cette vie… on a tous
Au moins une fois prier pour soi-même
Avoir voulu fouler les planches d’une scène
Voler comme un oiseau vers d’autres pays
Elle était
Elle était une femme
Elle avait une âme
Celle de son enfant
Qui a pris tout son temps
Elle n’est plus qu’un souvenir
Qui m’a marqué au fer rouge
Et avec son air farouche
J’ai construit mon avenir
Elle était une dame
De celle qui condamne
La violence et la haine
Elle était belle, elle était mondaine
Elle n’est plus qu’un souvenir
Qui m’a marqué au fer rouge
Et avec son air farouche
J’ai construit mon avenir
Je garde le secret de ses soupirs
L’image et l’éclat de son sourire
Elle était ma maîtresse
Et n’avait que de cesse
De jouer avec mon corps et mon esprit
Mais avec elle j’ai tout appris
Elle n’est plus qu’un souvenir
Qui m’a marqué au fer rouge
Et avec son air farouche
J’ai construit mon avenir
Rêver
Je veux encore rêver
Pouvoir enfin m’évader
Non pas dans le virtuel
Mais dans l’essentiel
Je n’ai pas besoin de produits
Pour t’aimer seul l’Amour me suffit
Je veux rester naturelle
Le bonheur me rend si belle
Je veux mordre à pleine dent
Le fruit de mes vingt ans
Je veux savourer tes sentiments
Comme le noble chant des amants
Voyager dans le monde entier
Parcourir les chemins et les sentiers
Qui me conduisent à l’Amour
A travers de simples détours
Où tu me trouveras toujours
Prête à partager un long séjour
Où tu m’offriras un jour
Sans parole, sans discours
Un Amour sans limite
Des sentiments qui s’ébruitent
Passer des nuits blanches
Dans la joie et la bonne humeur
Respirer le vrai bonheur
D’un Amour que je veux partager
Avec celui qui me fera rêver
Il te faut du temps
Il faut du temps
Autant
Que tu t’en souviennes
Il te faudra le temps
Pour que tu le comprennes
Il faut pourtant
En même temps
Que tu l’apprennes
Prendre du bon temps
De temps en temps
Pour briser tes chaînes
Tant pis si la vie est chienne
Entre-temps regarde le bleu du ciel
Il faut qu’elle t’appartienne
Et le bon temps
Qui vient doucement
Caresse le soleil
Alors cours vers elle !
C’est le moment
De perdre haleine
Il faut pourtant
En même temps
Que tu l’apprennes
Ta main dans la mienne
Tu verras, la vie est belle
Il faut pourtant
En même temps
Que tu la prennes
Le chant de la belle sirène
Accompagnée de sa harpe elle interprétait une étrange symphonie
Où se confondaient des sons bizarres mêlés à ce semblant d’harmonie
Elle avait donc l’art de tenir indéfiniment en haleine
Ces esclaves que sont les hommes à la recherche d’une reine
Ce refrain teinté d’une douce mélodie
N’était rien d’autre qu’une triste parodie
Elle invitait les pauvres marins
A s’échouer sur les côtes rocheuses aux sables fins
Après avoir été séduits par ces couplets presque mélodieux
Ils ont rejoints les abysses sans même un dernier adieu
C’était dans l’au-delà qu’elle puisait son inspiration
En provoquant mystérieusement la colère de Poséidon
Dans la profondeur des océans
Vibrent sans cesse les ondes de son innommable chant
Qui répète inlassablement le même refrain
Et accentue naturellement le chagrin
Le bleu du ciel se confond à celui de la mer
Et l’on n’arrive pas à les départager
Cela nous laisse en bouche un goût amer
Un peu comme celui de l’eau salée
Sur les flots plane une envoûtante musique
Un air pathétique aux allures hypnotiques
Alors enfin vient à mourir une bouteille sur la plage
Un symbole décrivant la nature d’un malheureux naufrage
Tâché comme de l’encre qui s’est répandue sur un vieux parchemin
Une exquise un peu floue que l’on à frôlé avec la paume de la main
Désormais la mer abrite ces merveilleuses et enivrantes maîtresses
Dont les vertus ne sont que les fruits ôtés à notre tendre jeunesse
Lettre à une amie
Mon amie Lili…
J’aimerai que tu dises
A ta future amie
Je vous voudrais qu’elle lise
Ce que je t’ai écris
J’aimerais que tu lui parles
De moi, comme une bonne amie
Je souhaiterais lui faire savoir
Que pour moi tu as réellement compté
Avec le respect et la fidélité
C’était une vraie amitié
Un jour tu as choisis
D’avoir une autre amie
Car à l’étranger pour toujours, je suis partie
Au fait, tu n’as jamais compris
Pourquoi je ne te l’avais pas dit
Et cela tu ne l’as pas encore admis
Mais pour moi cette faute est pardonnable
Et le poids de ton silence m’accable
J’espère qu’elle sera
Aussi fidèle que moi
Une oreille attentive
Une réelle confidente
Que partout, elle te suive
Comme le tendre et le fin souffle du vent
Qui emporte tes secrets et tes confidences
Car en toutes occasions, j’avais ta confiance
Que cette brise légère et pure, murmure tout en silence
Le doux et simple frémissement de ma présence
Parce que
Parce que tu es le soleil qui brille dans ma tête
Parce que sans toi la vie n’a pas vraiment raison d’être
Parce que tu es la lueur de mon espoir
Parce que comme un aveugle je suis si malheureux
De ne plus te voir
Parce que tu es le jour
Qui m’entraine vers la lumière
Vers ce chemin qui est ma vie
Parce que ta voix est dans mon cœur
Parce que sans toi
A quoi bon de lutter
Tu relèves mon moral
Comme les chœurs d’une chorale
Lorsque je suis désemparé
Parce que tu es l’unique objet de mes pensées
Tu peux refermer ma blessure
Avec tes mots qui me rassurent
Parce que tu me tiens en haleine
Le son de ta voix je l’entends à peine
Parce que je dicte les paroles
Et que tu composes la musique
Maintenant mes mots s’envolent
Et s’effacent comme de l’encre sympathique
Parce que je me fais du mauvais sang
Comme un exilé sur une île inhabitée
Où je serai le seul à exister
Parce que depuis le début de notre idylle
Je ne pensais pas demeurer à ce point hostile
Envers le sort qui aujourd’hui m’accable
N’imaginant même pas devenir si misérable
Virtuelle
J’ai flashé sur toi chez un pote
As-tu un blog ou un site
Tu es franchement au top
S.t.p laisse moi une piste
En surfant tu te penches
Sur la grande toile imaginaire
Tu es devenue très franche
A la recherche de commentaires
Tu voyages dans toute la planète
Avec d’autres…internautes
Et si l’Amour sur internet
Est virtuel…à qui la faute ?
Virtuelle tu es la plus belle
Virtuelle tu es trop sensuelle
Quand tu poses tu crèves l’écran
Tu joues et tu chatt en souriant
La webcam c’est formidable
En plus du net sur ton portable
Assise devant ton ordi
Tu envois des messages
Qui se perdent durant la nuit
Car ils ne sont plus de ton âge
Tu as certainement grandi trop vite
Désormais tu ne crois plus aux fables
Virtuelle tu es la plus belle
Virtuelle tu es trop sensuelle
Merci
Pour un mot, un sourire
Un service qui veut tout dire
Un fruit, une pensée offerts
simplement
Sans attendre de remerciement
Un regard toujours accueillant
Qui ouvre la porte gentiment
Il n'est point de cadeau assez fort
Et d'argent moins encore
Il n'est que la chaleur d'un merci
Que le sourire d'un coeur ravi
Car le chemin de la générosité
Guide les coeurs vers la félicité