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Une image du temps

 

Emprisonné dans un sablier

Le temps glisse comme le sable fin

Que le « génie » aura laissé échapper

Entrer les doigts de sa main

 

Mais qu'est-il devenu ce présent

Que l'on m'a offert à ma naissance ?

Les années ont passé mais cependant

A qui dois-je cette reconnaissance ?

 

Au fil du temps... je reste en équilibre

Je vacille incessamment d'un côté comme de l'autre

Je ne sais plus si je suis encore libre

Ou si j'appartiens désormais à quelqu'un d'autre

 

Et même en serrant très fort le poing

Le sable file néanmoins de toutes les façons

Alors comme l'équilibriste je tends la main

Le doigt levé, je me pose la question

 

Quel est ce personnage qui m'attire vers le vide ?

Où s'engouffrent mes pensées les plus avides

Un appétit pour les rêves les plus sordides

Qui me laissent des souvenirs plutôt morbides

 

Maudit soit ce vieillard qui un jour a confondu

La patience et ses soi-disant vertus !

Son masque est tombé et je découvre le visage

D'un vieux fou qui n’a pas d'âge

 

C'est alors que le « génie » me tire de ce cauchemar insensé...

Et me rappelle le moment de retourner le sablier !

L’Amour et la tolérance

 

Si tous les hommes de la terre

N’étaient pas si fiers

Parce que le genre humain

Engendre son propre déclin

Il est aveugle à ce point

Ignorant son unique destin

Celui qui mène à l’Amour et la tolérance

Et non pas vers cette mortelle indifférence

Qui gèle un cœur qui pourtant bat la chamade

Dans nos poitrines où l’on se fait l’accolade

En espérant d’être plus sincères

Avec les êtres qui nous sont chers.

Egarés dans les dédales de notre triste époque

Dans laquelle tout le monde se moque

De trahir lâchement son prochain

En dérobant le fruit de ses mains

On parle sans rien dire

Notre choix est de mentir

La préférence c’est de trahir

En choisissant le pire,

Celui de verser outrageusement le sang

De confondre l’argent avec le temps

Alors on se croise les bras

En demandant pourquoi

Dieu ne fait pas un geste !

Fera-t-on ensuite le reste ?

Il n’y a-t-il plus rien d’autre à faire

Seulement devoir se taire

Il est impératif de souhaiter

Concernant les hommes de bonne volonté

Un vrai changement de la face de ce monde

Où se cachent désormais

Des âmes qui se morfondent

Et qui cherchent le respect.

Ode à la femme

 

Dans le cœur de toutes les femmes

Sommeille un Amour éternel

Brillant de mille feux ! De mille flammes !

Cette grande bonté intemporelle...

 

Elles garnissent le fruit de notre esprit

Revêtues d'un manteau couvert de patience !

Le charme sous toute son apparence...

Une allure particulière qui nous séduit...

 

Le cœur blessé le plus souvent...

Sous le joug de leurs amants !...

Parfois maîtresses... Parfois mamans...

Elles donnent naissance aux sentiments !

 

Leurs parfums nous envoûtent et nous retiennent

Enlaçant notre corps jusqu'au petit matin...

Elles cachent leurs secrets dans un sublime écrin

Pour les découvrir ensuite une bague à la main...

 

Elles ont l'éclat d'un sourire aux lèvres

Des caresses qui enivrent notre fièvre !

Embaumant nos nuits avec une tendre douceur...

Cette fragilité qu'elles abritent dans leurs cœurs.

Ta douce voix

 

Ta voix est discrète comme le frémissement
des ailes d'un papillon
Tel le léger souffle du vent
Qui parcourt le duvet des oisillons
Elle est feutrée comme le vol secret d'un oiseau de nuit


Alors, quand vient le soir, seul dans mon lit défait
J'écoute le silence de tes murmures et je pense à toi
A ta peau bien plus douce, que sont les pétales d'une rose 
lavée par la rosée du matin


Ta voix est fine et pure
Pareille à une brise bienfaitrice
Qui effleure une mèche de tes cheveux
Recouvrant à peine tes jolis yeux


Avec frénésie, je m'accroche à nos pensées
Aussi fort que le vent d'automne
Qui balaye les feuilles mortes
Faisant place à l'hiver


Mais les mots doux que tu me susurres
Dans le creux de mon oreille me rassurent
L'écho de tes propos me conseille simplement
De partager notre amour avec le temps


C'est pour cela que je garde le tendre souvenir de cet été
Ce beau voyage à l'étranger
A cette brise légère et pure
A nos baisers ainsi qu'aux bons moments que tous les deux,
nous avons partagés

 

Le coeur en joie

 

J'ai pu enfin tourner la page
Après avoir fait mon deuil
Car ma vie brisée par un terrible orage
A déjoué le théâtre de mon orgueil

Les chansons mélodieuses sans cesse me parlent
Leurs mots doux m'interpellent et me désarment
J'avais gravé sur mon coeur en guise de pierre
Le souvenir de l'amour tant j'avais souffert

Il était devenu bien trop gros
C'en était réellement de trop
J'étais seul et si malheureux
C'était écrit dans mes yeux

Et puis soudain dans ma vie tu es venue
Toi ma belle et tendre ingénue
Tu as gommé ma plus mauvaise habitude
En effaçant tout l'espace de ma triste solitude

A présent je suis vraiment plus fort
Et prêt à déplacer des montagnes
Je t'aime et je t'adore
Tu  es devenue ma compagne

Et si Madame la vie me le permet
T'aimer d'Amour je te le promets
Je t'offrirai le plus beau des bouquets 
Sous la forme de mon unique respect

C'est ensemble que nous traverserons ce long fleuve
Malgré que le destin nous infligera une ultime épreuve
Et même si la mort aura le dessus une fois encore
 Notre belle aventure sera comparable à une ruée vers l'or

 

Le bateau


« Au large, la sirène d'un bateau retentit !
Son écho résonne et hante mon esprit
Elle brise mon âme pourtant repentie...
Je n'avais que toi pour seul ami »


J'ai versé dans une amphore
Toutes les larmes de mon corps
J'ai crié au vent du nord
Tous mes regrets, tous mes remords


J'ai pleuré toutes les nuits
Dans le pays des mille et une nuit
Car j'ai perdu celui
Que j'avais choisi


Parmi les gens qui parcourent les océans
Un marin qui était mon géant
Un fils de la célèbre marine
Qui maintenant me chagrine


Malgré que mon coeur chavire
Vers un autre corps où je transpire
Sur ma peau demeurent encrés le souvenir
De son nom et celui de son navire


Désormais le ciel qui était si bleu
A présent est devenu gris à mes yeux
Le bruit que répercute le souffle du vent 
 Tente à couvrir mon humble chant


Un air que tendrement je lui fredonnais
Et qui ne me quittera au grand jamais
Même si la mer est une terrible maîtresse
Où vient à mourir ma plus chère promesse


Je suis resté seule à quai
Meurtrie par cet air inquiet !

 

Le serment

 

Soudain !... Une ondée arrose l'automne de ma vie
Et réveille le souvenir de ma meilleure amie
Elle ruisselle sur mon bon vieil impair
Dont je m'empresse de remonter la fermeture éclair

Un arc-en-ciel fait sa plus belle apparition
Et maquille les cieux aux couleurs de l'horizon
Dans lequel se dissipe ma vue mais où j'aperçois le levé du jour
Il caresse mes paupières qui s'entrouvrent sans peine vers ton Amour

Je savoure ainsi la vraie joie de vivre
Dégustant un grand vin qui m'enivre
Je découvre ton corps et la joie de ton esprit
En le couvrant de baisers brûlants toute la nuit

Car si je devrais partager une autre vie
Ce serait avec toi, mon Amour, au-delà de la mort
Je garderai précieusement en mémoire l'éclat de tes rires
Et dans la profondeur de mes pensées, nos coeurs à corps

Une vapeur transpire sur mon front
Ainsi que la rosée du matin sur ton visage
Elles graveront inévitablement de profonds sillons
Au fil du temps qui marquera notre âge

Et sur la paume de tes jolies mains
Je tracerai les lignes de ton futur destin
J'inventerai les essences de nouveaux parfums
Grâce au velours satiné des roses de notre jardin

Qui embaumeront nos draps jusqu'au petit matin
Et chassera à l'aurore la mélancolie de tes petits chagrins

 

Les mains tendues

 

Je t'offre !... ce que j'ai de plus beau
Je te donne mon corps et... ma peau
Je t'offre !... ce que j'ai de plus cher
Je te donne mon âme et... ma chair

Je voudrais tant que tu arrives à me comprendre un peu
Que tu découvres la douceur qui scintille
dans mes yeux

Lorsque alors, je pose sur toi la nudité de mon regard
Avec un air simplement courtois ou parfois si hagard
Quand tu me quitte tardivement le soir
Faisant la place au plus cher des au revoir

Tombent les nuits qui s'offrent précieusement à nous
Nous accordant la grâce de se retrouver toujours debout
Le doux matin où je te tends éperdument la main
Sans oser toutefois penser trop à ce lendemain 

Où je te quitterai peut-être au petit jour
Quand la vie cruellement nous séparera
Anéantissant le pacte de notre tendre Amour
Sans que je puisse m'éteindre dans tes bras

Mais tu conserveras le seul souvenir que tu attendais de moi
La force de franchir tes remparts qui ne te laisseront plus que le choix
Celui de gémir dans un tourbillon de folie douce avec tous mes émois
Une réelle présence qui envoûtera ton esprit et qui à jamais perdurera

 

Un hiver sans toi

 

La neige tombe à gros flocons
Je m'éloigne de notre maison
Car depuis plusieurs saisons
je n'entends plus ta raison

Maintenant, il fait si froid
Le coeur gros, j'emboîte le pas
Vers l'orée de ce petit bois
Où, jadis, je flânais avec toi

 Un rude et long hiver sans toi
Comment réchauffer mes entrailles ?
J'ai perdu la chaleur de tes bras
Pour un petit feu de paille

Le gel glace le bout de mes doigts
Et désormais je reste sans voix
La gorge serrée encore une fois...
Je m'efface alors à petits pas

De ce chaleureux endroit
 Où tu m'offrais pourtant un toît
En me demandant pourquoi
Je dois faire un tel choix

Comme un hors la loi
J'ai perdu la foi 
Que ferais-je sans toi ?
Car tu n'es déjà plus là...

lE FRIC...

 

L'argent, l'argent...

Tout s'achète et tout ce vend !
Et tout ce vent...
Le temps c'est de l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !

Abolis le troc et le service
Aujourd'hui il faut du fric
Afin d'assouvir tous les vices
Le pognon c'est pratique
C'est vrai qu'il en faut pour vivre
Mais trop ! Cela nous rend ivre.
L'argent est un bon serviteur...
Mais un mauvais maître !
La planète est 'ronde' comme une thune
Saoulée, affamée par quelques fortunes

L'argent, l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !
Et tout ce vent
Le temps c'est de l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !

La richesse restera toujours signe de noblesse
Plus que jamais les nantis nous renversent
Contournant leurs limites légales, ils trichent
Des plus pauvres on s'en fiche !
Car on compte en argent
La vie à un prix
Le luxe et la luxure en avant
En arrière la pitié pour autrui
L'argent, l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !
Et tout ce vent
Le temps c'est de l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !
L'argent est un bon serviteur
Mais un mauvais maître !
L'argent n'est pas mon maître...
Pas d'avenir pour nos enfants
Dieu est synonyme d'argent
Et pour tout l'or du monde
Se garantir une place au paradis fiscal
Aussi vrai que la terre est ronde
Elle est polluée par l'argent sale !

L'argent, l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !
Et tout ce vent
Le temps c'est de l'argent
Tout s'achète et tout ce vend !

 

Une fois encore


Ce matin...

Il fait plein soleil
Doucement le jour m'éveille
Une nuit sans sommeil
Quelle pure merveille

Tu m'aimes
Et je t'adore
Dis-moi que tu m'aime
Une fois encore

Cette nuit...

Dans tes bras
Je me suis endormie
Et c'est encore une fois
Que la chance m'a souri

Avec toi...

J'ai l'exclusivité
Je suis toute à toi
Car près de toi
Je suis en sécurité

Tu m'aimes
Et je t'adore
Dis-moi que tu m'aimes
Une fois encore

Ensemble...

On laisse en arrière
Les complexes au vestiaire
On franchis les barrières
De ce monde à l'envers

Tu m'aimes
Et je t'adore
Dis-moi que tu m'aimes
Une fois encore...

 

ZEN


Dans une contrée très lointaine
Vivait une famille fort nombreuse
Elle n’avait donc pas les moyens
Mais on la disait très chaleureuse
Car elle offrait toute son hospitalité
Aux voyageurs désemparés
Qui souffrent du mal de ce voyage
Que nous traversons tous avec l’âge

C’était une véritable tribu
Avec ses coutumes et ses us
Les membres portaient tous le même costume
Sans aucune gène et amertume
Personne ne demeurait déçu
De leur vie et de tous ses attributs
Tout le monde avait le même but
Et la même cahute

J’avais donc comme seul souhait
Celui de percer leur précieux secret
En partageant leur quotidien
Sans trop penser au lendemain

Mais qu’avaient-ils comme richesse ?
En me priant de leur faire la promesse
De ne pas garder uniquement en mémoire
« Le berceau qui abrite notre espoir »
Mais de perpétuer leur savoir
Et d’en faire peut-être mon devoir

Je tentais de cultiver  dans leur jardin  secret
Les fruits que m’inspirait leur respect
Ce savoir faire qui inonde les pensées
Devant autant d’humilité

Tant de trésors enfouis
A jamais conservés dans l’esprit
Que présenteront des consciences devenues propres
Que seules les mains du maître du destin supportent

Alors, est-ce le fait de vivre en harmonie avec l’espace du moment?
Qui nous rendra capables de tout partager ?
Ou simplement avoir le choix qui est celui
D’enfin aimer le temps d’une vie


                                                 


 

AIME MOI !


Aime moi
Comme je t'aime
Aime en moi
Tous mes émois

Car je suis toute à toi
Et tu es tout pour moi

Est-ce que tu m'aimes ?
Comme je t'aime
Et si tu ne m'aime pas
Alors dis-moi pourquoi

Car je suis toute à toi
Et tu es tout pour moi

Prends moi 
comme je suis
Et pas comme tu voudrais
Que je sois

Car je suis toute à toi
Et tu es tout pour moi

Désormais je t'appartiens
Comme les lignes de la main
Faisons ensemble un bon bout de chemin
Pour que l'on savoure les plus beaux matin

Dis moi
Que tu es tout a moi
Et aime moi
comme ça !

Car je suis toute à toi
Et tu es tout pour moi


                                                                                                  

Le coffret


Enfouis au plus profond de mes pensées
Dans l'espace oublié des murs d'un vieux grenier
Gisent des souvenirs que le temps cherche à effacer
Exquises couchées sur des feuilles de papiers


Des bribes de lettres d'Amour d'avant la guerre
Reposent dans un petit coffret de fer
Toutes adressées à ma tendre et chère grand-mère
Ecrites de la main d'un pauvre homme aux grands yeux verts


Des déclarations d'Amour à ne pas en finir
Qui ne tarissaient pas d'éloges
Cet illustre inconnu s'éssoufflait devant ses soupirs
Dès lors, la profondeur de ses mots doux m'intérrogent


Mais quel est le mystérieux secret
Qui entoure cette grande dame
Inspirant la crainte et le respect
Sous les élans naturels de ses charmes


Un homme de cette humble condition
Aurait-il attiré toute son attention
A-t-il eu la moindre chance de la séduire ?
Et devant sa porte gentillement la reconduire


Peut-être était-ce un arrière cousin
En quête ou en mal d'amour
Ou simplement un aventurier qui a croisé son chemin
Et qui lui a tenu la main jusqu'au lever du jour...


                                                                                         


 

VAGABOND

 

Quand les gens se sont enfin endormis
Je sors bien vite de mon drôle abri
Les épaules recouvertes d'un vieil habit
Où reluit ma bonne étoile pendant la nuit

Dans mon coeur résonne le son d'une belle guitare
Un simple accord gratte mon esprit et ma mémoire
Un bon soir où la mélancolie me surprend
Et dessine sur mon visage un air innocent

Vagabond ! oh...
Vagabond ! oh...

Une bonne étoile guidera toujours ma route
Et elle restera près de moi, coûte que coûte
 Car j'ai troqué mes souliers
Contre un brin de liberté

Tout seul !... il ne faut pas vivre
Sans Amour, 
je ne veux pas mourir
Vagabond ! Oh...
Moi, je rêve fébrilement...

J'emboîte le pas décidé et pourtant...
Cette route qui ressemble à un fleuve
M'emmène alors tranquillement...
Vers ma toute dernière épreuve

Même l'Amour d'une reine
Ne changera pas mon unique destin
Et si vraiment elle m'aime
Elle ne m'écartera pas de mon chemin

Vagabond, Oh...
Vagabond, Oh...

Une bonne étoile me guidera
J'ai troqué mes souliers
Contre un brin de liberté

Tout seul !...il ne faut pas vivre
Sans Amour, je ne veux pas mourir,
Vagabond, Oh...
Vagabond, Oh...

Moi, je rêve fébrillement...


                                                                                                                               
                                                  
                  


 

Donne moi

 

Partage avec moi ta joie de vivre
Et tous les parfums qui t'enivrent
Le bouquet et l'arôme d'un bon vieux vin
Délieront nos langues jusqu'au petit matin

Parle moi du bonheur
Parle moi à toute heure
De la nuit et du jour
Parle moi d'Amour

Garde toujours le sourire sur tes lèvres
 Fais moi connaître ta passion et ta fièvre
Car tu attises particulièrement le désir 
Sans ne jamais perdre un instant de plaisir

Apporte moi de très jolis cadeaux
Les plus simples seront les plus beaux
Comme cette lueur qui brille dans tes grands yeux
Une petite flamme qui vacille au coin du feu

Animera le douceur de tes tendres mots
Et mon esprit connaîtra enfin le repos
Dans cette vie qui est le théâtre de réels personnages
Où même les sentiments s'effacent en prenant de l'âge 

Donne ton coeur
Donne ton corps
Chante en choeur
Mais chante encore !

Ravive cette flamme
Toi qui es femme
Et porte le flambeau
De ce qui est le plus beau !

                                     
                                        


 


                                                                                                               

Petit soldat

 

Toi ! L'enfant soldat...
Dis-moi
Que fais-tu là ?

Tu sais
Que tu joues dans la cour des grands ?
Je sais
On t'a sans doute volé ta maman !

Mais pourquoi ?
Remplaces tu ton cher papa...
Tu vois

Que tu ne fais pas le poids
Avec ce lourd fusil qui pèse dans tes bras

La guerre n'est pas un jeu pour toi
Même si tu aimes de jouer, encore, au petit soldat

Mais, je serai
Toujours près de toi

Car je suis ta petite soeur
Te souviens-tu ce que je représente pour toi ?
Les liens qui nous unissent seront à jamais gravés dans nos deux coeurs

Tu me manques et  lorsque tu t'absentes
Mon âme se déchire comme le temps
Qui me mâche comme du vulgaire papier

Où se chiffonnent mes yeux boursouflés 
Dans lesquels transpirent des larmes aux couleurs de l'acier

Tu te bas à visage découvert
Parce que ton innocence interpelle cet univers

Qui a connu tant de guerres
Au nom d'un Dieu qui ne connaît plus la paix sur terre

Quel paradis ! Où maintenant tout se perd !!
Et où l'homme est devenu bien trop fier

Pour te dire qu'il a perdu son âme d'enfant

Parce qu'il a préféré de loin le pouvoir de l'argent
Au dépit de l'Amour qui s'efface à travers le temps...

                                                                                               

A jamais

 

 

Une belle chanson résonne et lui a dit

Lors d’une étrange et douce nuit

Qu’elle emportera sous ses ailes

La couleur de ses yeux bleus ciel

Une chanson pour qui la lune sanglote

Cette petite pluie tombe sous le pas de ma porte

Alors une fine lumière m’envahi

Comme cette jolie mélodie qui me poursuit

Le temps bien sûr passera

Mais il n’effacera pas

Les rêves et la très grande joie

Que j’ai vécus uniquement avec toi

J’emporterai en moi

Seulement un peu de toi

Mais… qu’elle grande tristesse

Que désormais tu me laisses

Ce léger goût amer comme souvenir

Une histoire qui ne devait pas finir

Un rappel de nos jours les plus heureux

Où nous étions pourtant si amoureux

Le temps bien sûr passera

Mais il n’effacera pas

Les rêves et la très grande joie

Que j’ai vécus uniquement avec toi

Souvenir de mes jours les plus heureux

Que seul comprendront les amoureux

A jamais, je n’aimerais plus que toi

Tu sais, que dans ma vie tu resteras

Le temps bien sûr passera

Mais il n’effacera pas

Les rêves et la très grande joie

Que j’ai vécus uniquement avec toi

Adrenaline

 

Je veux vivre des sensations

Retourner toutes mes émotions

Sentir le vent qui m’emporte

Au-delà de la mer morte

M’envoler sur les pics, au sommet

Des étranges montagnes du Tibet

Sur les grandeurs de l’Everest

Et ainsi oublier tout le reste

Dans les profondeurs de l’océan

Jusqu’aux étoiles du firmament

 

Surfer sur les vagues houleuses d’Hawaï

Méditer sous le pont de la rivière Kway

Pour enfin me retrouver seul

Uniquement vêtu d’un linceul

Ecouter mon cœur

Dominer ma peur

Dans le désert du Sahara

Pour ensuite prier Boudha

Me concentrer sur le circuit de Daytona

Et simplement emboîter le pas

 

Sur la route périlleuse du célèbre Dakar

Pulvériser tous les records tous les radars

Rouler et voler à une allure folle

Comme le concorde qui s’envole

Niagara où sont tes superbes chutes ?

Où se cache ta falaise la plus abrupte ?

Toujours en descente libre

En rappel mon corps vibre

 

 

 

Carissimo Papa

 

 Il mio sole é solamente il mio unico esempio

La tua presenza bruccera per sempre

Nei miei intimi pensieri

Vedo ancora brillare quella luce…nei tuoi occhi

Il dolce rumore della tua voce riscaldava

La mia anima, il mio cuore, ed la mia mente

Ogni giorno mi ricordo la tua forza del tuo grande amore

E stata una vita riempita di affezione

La tua gioà di vivere guarniva le mie stagioni

Ho cresciùto semplicemente accanto a te

Nel’Amore e forse di più

Ma un giorno mi hai lasciato giù

E la luce si è spenta

Adesso mi spavento come un bambino

Poichè mi hai lasciato solo

Sopra questa terra come un vagabondo

Un giorno prima della primavera

Mi hai particolammento abbandonato

Puo darsi avevi la voglia di raggiungere la nonna ?

Come il fiùme si avvicina senz’altro verso il mare…

Ma dimmi ? I miei sbagli li puoi perdonnare ?

Sai…non potro mai dimenticare

La tua prezenza era particolare

Ormai sono soltanto con il pensiero

Un anima che piange

Orfana in questa trista vita

Con la rabbia voglio gridare !

Che nessuno mi puo capire, ne farmi cambiare !...

E quel bel fuoco non si è mai più acceso

Peccato ! come li anni passano !...

Ed il destino della mia vita, sembra fatalmente strano

Ma dove trovero la pace ed il coraggio ?

Pensando sempre a questo brutto mese di marzo !

 

 

 

Crier ton nom

 

 

Un beau jour tu es parti

Sans me laisser d’adresse

Me laissant comme soucis

Un article de presse

 

Il parlait de tes mémoires

C’était pourtant une belle histoire

Je crie ton nom et ton prénom

A travers vaux à travers monts

 

Tes lettres sont restées dans mon tiroir

Je continue de garder l’espoir

En t’attendant, je crie ton nom

Je m’en veux et te demande pardon

 

Tu es peut-être en voyage

As-tu conservé mon image ?

J’ai des regrets, je me morfonds

C’est pour cela que je crie ton nom

 

Aux quatre coins du globe

Je peux te rejoindre s’il le faut

Mais dis-moi dans ce monde

Où se cachent te derniers mots

Déception

 

Tu as brisé mon cœur

Tu as brûlé mon âme

Tu étais mon âme sœur

Tu étais ma femme

 

T u as éteint cette flamme

Qui animait mon corps

Que l’enfer me condamne

Si je ne connais pas de remords

 

Tu as brisé mes rêves

Et maintenant j’en crève

Tu as brûlé à petit feu

Le plaisir d’un homme heureux

 

Ce silence insupportable

Cette froideur de marbre blanc

Me donne un air coupable

Aussi, je m’égare au fil du temps

 

Cette spirale qui tournoie au gré du vent

Te murmure sans cesse mes sentiments

Mais, tu n’en as plus rien faire à présent

Alors, je m’effondre vers mon dernier retranchement

 

Dans la vie…dans cette vie…

 

On a tous… dans la vie

En se réveillant un beau matin

Rêver de voir le soleil qui brille

Aux confins de notre propre destin

Dans cette vie… on a tous

Dû franchir le seuil d’une porte

Emboîter le pas qui nous transporte

Sur ce théâtre au rideau levé

Où l’on voudrait pourtant s’éclipser

On a tous… dans la vie

Fredonné une chanson

Connu une belle fille

Aimé un beau garçon

Dans cette… on a tous

Eté victime des sentiments

Patienter à travers le temps

En attendant des jours qui nous sourient

On a tous…

Désirer s’enfuir à l’étranger

Ou simplement partir en voyage

Afin de reconstruire notre passé

On a tous… dans la vie

Voulu un animal

Un chien ou un cheval

Une vraie compagnie

Dans cette vie… on a tous

Subi des moments de détresse

Avoir été en manque de caresses

Et ne pas avoir connu la réussite

On a tous…

Apprécier un homme sage

Qui a tenté de nous faire tourner la page

Et retenu des mots qu’il nous a dit

On a tous… dans la vie

Rêver de trouver un trésor

Vouloir dormir dehors

Dans cette vie… on a tous

Au moins une fois prier pour soi-même

Avoir voulu fouler les planches d’une scène

Voler comme un oiseau vers d’autres pays

 

 

 

 

 

 

Elle était

 

Elle était une femme

Elle avait une âme

Celle de son enfant

Qui a pris tout son temps

 

Elle n’est plus qu’un souvenir

Qui m’a marqué au fer rouge

Et avec son air farouche

J’ai construit mon avenir

 

Elle était une dame

De celle qui condamne

La violence et la haine

Elle était belle, elle était mondaine

 

Elle n’est plus qu’un souvenir

Qui m’a marqué au fer rouge

Et avec son air farouche

J’ai construit mon avenir

 

Je garde le secret de ses soupirs

L’image et l’éclat de son sourire

 

Elle était ma maîtresse

Et n’avait que de cesse

De jouer avec mon corps et mon esprit

Mais avec elle j’ai tout appris

 

Elle n’est plus qu’un souvenir

Qui m’a marqué au fer rouge

Et avec son air farouche

J’ai construit mon avenir

 

 

 

 

 

 

Rêver

 

Je veux encore rêver

Pouvoir enfin m’évader

Non pas dans le virtuel

Mais dans l’essentiel

Je n’ai pas besoin de produits

Pour t’aimer seul l’Amour me suffit

Je veux rester naturelle

Le bonheur me rend si belle

Je veux mordre à pleine dent

Le fruit de mes vingt ans

Je veux savourer tes sentiments

Comme le noble chant des amants

Voyager dans le monde entier

Parcourir les chemins et les sentiers

Qui me conduisent à l’Amour

A travers de simples détours

Où tu me trouveras toujours

Prête à partager un long séjour

Où tu m’offriras un jour

Sans parole, sans discours

Un Amour sans limite

Des sentiments qui s’ébruitent

Passer des nuits blanches

Dans la joie et la bonne humeur

Respirer le vrai bonheur

D’un Amour que je veux partager

Avec celui qui me fera rêver

Il te faut du temps

 

Il faut du temps

Autant

Que tu t’en souviennes

Il te faudra le temps

Pour que tu le comprennes

Il faut pourtant

En même temps

Que tu l’apprennes

Prendre du bon temps

De temps en temps

Pour briser tes chaînes

Tant pis si la vie est chienne

Entre-temps regarde le bleu du ciel

Il faut qu’elle t’appartienne

Et le bon temps

Qui vient doucement

Caresse le soleil

Alors cours vers elle !

C’est le moment

De perdre haleine

Il faut pourtant

En même temps

Que tu l’apprennes

Ta main dans la mienne

Tu verras, la vie est belle

Il faut pourtant

En même temps

Que tu la prennes           

Le chant de la belle sirène

 

Accompagnée de sa harpe elle interprétait une étrange symphonie

Où se confondaient des sons bizarres mêlés à ce semblant d’harmonie

Elle avait donc l’art de tenir indéfiniment en haleine

Ces esclaves que sont les hommes à la recherche d’une reine

Ce refrain teinté d’une douce mélodie

N’était rien d’autre qu’une triste parodie

Elle invitait les pauvres marins

A s’échouer sur les côtes rocheuses aux sables fins

Après avoir été séduits par ces couplets presque mélodieux

Ils ont rejoints les abysses sans même un dernier adieu

C’était dans l’au-delà qu’elle puisait son inspiration

En provoquant mystérieusement la colère de Poséidon

Dans la profondeur des océans

Vibrent sans cesse les ondes de son innommable chant

Qui répète inlassablement le même refrain

Et accentue naturellement le chagrin

Le bleu du ciel se confond à celui de la mer

Et l’on n’arrive pas à les départager

Cela nous laisse en bouche un goût amer

Un peu comme celui de l’eau salée

Sur les flots plane une envoûtante musique

Un air pathétique aux allures hypnotiques

Alors enfin vient à mourir une bouteille sur la plage

Un symbole décrivant la nature d’un malheureux naufrage

Tâché comme de l’encre qui s’est répandue sur un vieux parchemin

Une exquise un peu floue que l’on à frôlé avec la paume de la main

Désormais la mer abrite ces merveilleuses et enivrantes maîtresses

Dont les vertus ne sont que les fruits ôtés à notre tendre jeunesse

 

 

 

Lettre à une amie

 

Mon amie Lili…

 

J’aimerai que tu dises

A ta future amie

Je vous voudrais qu’elle lise

Ce que je t’ai écris

J’aimerais que tu lui parles

De moi, comme une bonne amie

Je souhaiterais lui faire savoir

Que pour moi tu as réellement compté

Avec le respect et la fidélité

C’était une vraie amitié

Un jour tu as choisis

D’avoir une autre amie

Car à l’étranger pour toujours, je suis partie

Au fait, tu n’as jamais compris

Pourquoi je ne te l’avais pas dit

Et cela tu ne l’as pas encore admis

Mais pour moi cette faute est pardonnable

Et le poids de ton silence m’accable

J’espère qu’elle sera

Aussi fidèle que moi

Une oreille attentive

Une réelle confidente

Que partout, elle te suive

Comme le tendre et le fin souffle du vent

Qui emporte tes secrets et tes confidences

Car en toutes occasions, j’avais ta confiance

Que cette brise légère et pure, murmure tout en silence

Le doux et simple frémissement de ma présence

 

 

Parce que

 

Parce que tu es le soleil qui brille dans ma tête

Parce que sans toi la vie n’a pas vraiment raison d’être

Parce que tu es la lueur de mon espoir

Parce que comme un aveugle je suis si malheureux

De ne plus te voir

Parce que tu es le jour

Qui m’entraine vers la lumière

Vers ce chemin qui est ma vie

Parce que ta voix est dans mon cœur

Parce que sans toi

A quoi bon de lutter

Tu relèves mon moral

Comme les chœurs d’une chorale

Lorsque je suis désemparé

Parce que tu es l’unique objet de mes pensées

Tu peux refermer ma blessure

Avec tes mots qui me rassurent

Parce que tu me tiens en haleine

Le son de ta voix je l’entends à peine

Parce que je dicte les paroles

Et que tu composes la musique

Maintenant mes mots s’envolent

Et s’effacent comme de l’encre sympathique

Parce que je me fais du mauvais sang

Comme un exilé sur une île inhabitée

Où je serai le seul à exister

Parce que depuis le début de notre idylle

Je ne pensais pas demeurer à ce point hostile

Envers le sort qui aujourd’hui m’accable

N’imaginant même pas devenir si misérable

 

 

 

Virtuelle

 

J’ai flashé sur toi chez un pote

As-tu un blog ou un site

Tu es franchement au top

S.t.p laisse moi une piste

 

En surfant tu te penches

Sur la grande toile imaginaire

Tu es devenue très franche

A la recherche de commentaires

 

Tu voyages dans toute la planète

Avec d’autres…internautes

Et si l’Amour sur internet

Est virtuel…à qui la faute ?

 

Virtuelle tu es la plus belle

Virtuelle tu es trop sensuelle

Quand tu poses tu crèves l’écran

Tu joues et tu chatt en souriant

La webcam c’est formidable

En plus du net sur ton portable

 

Assise devant ton ordi

Tu envois des messages

Qui se perdent durant la nuit

Car ils ne sont plus de ton âge

Tu as certainement grandi trop vite

Désormais tu ne crois plus aux fables

 

Virtuelle tu es la plus belle

Virtuelle tu es trop sensuelle

 

 

 

 

Merci

 

Pour un mot, un sourire

Un service qui veut tout dire

Un fruit, une pensée offerts

simplement

Sans attendre de remerciement

Un regard toujours accueillant

Qui ouvre la porte gentiment

Il n'est point de cadeau assez fort

Et d'argent moins encore

Il n'est que la chaleur d'un merci

Que le sourire d'un coeur ravi

Car le chemin de la générosité 

Guide les coeurs vers la félicité

 

 

 

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